Paysâmes (le livre) genèse et vie du projet

Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne paysames couvrture livre

«Johanne écrit vrai, sans fard, sans ronds de jambe. Le texte est fluide, se boit comme du petit-lait. Les mots sont tendres et crus. Et, avec Paysâmes, elle lève le voile sur un univers qui nous concerne tous. [...]. Oublier est d’une simplicité enfantine. [...] La technologie pense de plus en plus à notre place, et même les miroirs réfléchissent parfois mieux que nous. En lisant ces pages, je suis tombée en amour pour ces Paysâmes auxquelles Johanne offre un écrin de papier d’une féroce beauté, au contenu riche et nécessaire, à mettre entre toutes les mains.»

 Marlène Tissot - écrivaine poétesse romancière - extrait préface

 

"c'est puissant, c'est  beau, ça pique" "poétique et politique"

Jérôme Cadet, France Inter

 

"Images magnifiques. évite remarquablement le piège du romantisme"

la Décroissance

 

"Ce coup de poing sur la table tient de la déclaration d’amour, de l’objet d’art et du cri de guerre.

Un coup de projecteur rare sur celles qui nous nourrissent. "

 

Hélène Piot, Régal

 

 


2019 : ça cogite

photo noir et blanc boulange paysanne agriculture fournil paysames - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne
au fournil, dans ma carrière antérieure

De mon histoire et de mon expérience

L'agriculture est complexe. Aimée, détestée. Sujet de mille controverses, et sûrement plus encore en Bretagne, 'terre d'élevage et grenier de la France'. Combien de fois n'ai-je envie de raconter l'agriculture, tant la méconnaissance est grande, les propos souvent pleins d'a priori, de "yakafo(vrai?)con". Le sang bout parfois - de moins en moins -, je m'assagis.

 

Après 10 ans de métier - paysanne-boulangère-maraîchère -, une fin d'activité qui libère la parole (aussi), j'ai décidé de faire enfin ce livre sur l'agriculture - 10 ans déjà qu'il était dans la tête. Forcément, le contenu tel qu'imaginé alors a évolué, changé.

Moins naïf - si tant est qu'il aurait pu être naïf. 

10 ans de vie et d'expérience : la vie est passée par là, avec ses satisfactions, ses galères, ses réussites et tout le toutim. 

Bref. J'ai eu envie de croiser le regard et le faire avec des femmes - celles qui ont fait le choix de la Terre, celles qui "pensent" leur métier, serais-je tentée d'écrire. Présomptueux ? Je ne crois pas.

J'ai eu envie de les raconter, elles, les dire en images et en mots -, et de fait, c'est une autre agriculture - féminine - qui se raconte en creux.

 

Précisons-le. J'ai grandi dans un (très très) gros élevage breton. Pas dans une quelconque marmite, ni bio ni durable ni alternative.

Il y a eu - oui ! - du cheminement intellectuel, des rencontres. Jeune "chargé de mission" (mon titre fourre-tout), j'ai accompagné des paysan.ne.s. J'ai rencontré des militants, souvent admirables par leur engagement. J'ai rencontré aussi beaucoup de discoureurs, des "disous", de ceux qui critiquent, conseillent - c'est selon. Certains ont l'humilité de le reconnaître. Quelques uns exhortent (espèrent ?) : "il faut des gens sur le terrain, des faisous". J'ai entendu et j'ai décidé de faire. 

 

10 ans les bottes dans la terre et les mains dans la pâte.

Ça ouvre les yeux - parfois rudement - sur les réalités des métiers, du contexte, des enjeux.

 

Tout ça, j'ai envie de le partager, imparfaitement mais légitimement.

Pour ce faire, j'ai décidé de m'appuyer sur mon travail (photo et écriture mêlées), me disant (oui !) être légitime aussi en tant que photographe et auteure.


2020 : financement participatif pour concrétiser le projet

Pourquoi être passée par un financement participatif ?

Les motivations ont été simples : pragmatisme, efficience et liberté. Libre de laisser la place à l’imprévu. Libre du ton employé, de dire les choses qui se taisent, libre (de tenter) d’expliquer les méandres d’une vie en agriculture et de l’agriculture, tout court.

Et sans avoir de comptes à rendre à quiconque, ce qui n'est pas rien (un article en lien pour info).


Merci pour les soutiens

Plus de 5.000 € collectés campagne de financement participatif. Merci.

Pas mal pour un projet d’édition, paraît-il. Tant mieux. ‘Tant qu’il y aura des livres qui nuiront à l’ignorance’, comme il se dit.

 

Le projet sur Ulule : https://fr.ulule.com/paysames/news/


le projet présenté en breton

photo noir et blanc boulangerie femme paysanne pain paysames breton - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne

Paysâmes

sell ur vouez war mouezed o deus en um liammet d’an Douar, evit ar gwellañ hag evit an ober


2020. 2. 0. Pellaet n’eus mabden a-zoc’h an Douar, a-zoc’h ar labour-douar, a-zoc’h ar labourizion-douar ; el-se ema. Neuze, damp d’en um gaved ged merc’hed hag o deus en um zimezet get an douar. Ar mouezed-se ? gouiet a ran piv int ; unan anezhe on bet ! Hiriv, e tan en-dro devate get ma sac’had a « boltretourez-kelaouerez »,  get ar pal « kontañ a-ziar o fenn ». Ar levr ? 10 poltred anezhe ; poltredoù dre skeudenn ha dre skrid, e gwenn ha du. Ar merc’hed-se o deus choejet da labourad e Breizh. Ar levr-man ? ne vo ket nag ur bibl teknikel, nag ur levr-hentañ a-zivoud ar pezh a vehe dereat gober ; deskañ a ra an douar an uvelded. Ar levr-man ? peogwir eo rekiz gober ha gober c’hoazh abenn ma vaint anavezet, ha peogwir o deus ur bochad traoù da zeskañ deomp.
Emichañs diskoeiñ, dre ar levr « Paysâmes », un tu arall ag ar labour-douar e Breizh, doare ar mouezed, c’hoant gete moned war-raok.

 

2020. 2.0. Epoque hyperconnectée. Epoque déconnectée, de plus en plus, aussi, de la nature, des réalités du temps - qu’il fait, qui passe -.
Une époque éloignée de son agriculture, de celles et de ceux qui la font.
Alors, allons à la rencontre de femmes qui ont épousé la Terre -pour le meilleur et pour le faire.
Ces femmes, je les connais : j’en ai été. Je reviens vers elles avec mon barda de photographe-reporterre. Je viens les voir pour les raconter.
Rendez-vous est donné : au bord du champ, dans la chaleur du fournil. Discussion. Simplicité. Echange. Dis-moi ton métier. Dis-moi l’agriculture d’aujourd’hui. Dis-moi toi.
Le livre ? Ce seront des portraits, des photographies, du noir et du blanc, et des mots conjugués au ‘je’.
Ce ne sera ni une bible technique ni un guide de ce qu’il conviendrait de faire. Il se veut être un regard libre, pour expliquer la vie de ces terriennes-là, leurs engagements. J’ai envie de raconter, sans mièvrerie, sans fard, sans chercher à plaire.
Envie, besoin de raconter pour que bougent les choses. Pour que l’agriculture ‘qualitative’ que l’on dit vouloir voir émerger émerge. Et cela ne ce fera pas sans elles.  
J’espère, grâce à Paysâmes, contribuer à montrer un autre visage de l’agriculture bretonne. Féminin, innovant. J’espère aussi contribuer aussi à la (re-)connaissance de toutes celles qui s’engagent dans des voies exigeantes.
Alors, si vous pensez utile ce projet, vous pouvez (toujours) le soutenir. Merci.

Johanne - merci à Andréa Le Gal pour la traduction

interview à Radio Bro Gwened

 

entretien réalisé par Enora.

 Gant : Andrea Ar Gal, Johanne Jicquel

Pennad-komz kaset da benn gant : Tomaz Laquaine, Enora Molac

 

"Paysames" a zo ur raktres levr nevez. Kavet e vo istoerioù ha fotoioù 10 maouez o labourat èl desaverezed loened, legumajerezed pe labourerezed-douars. Ur vouezh nevez evit kontiñ ar re anvet "diwelus" (invisibles) get ar skrivagnerez Johanne Gicquel.
Johanne ne gomz ket brezhoneg, neoazh eo tremenet dre studio RBG gant Andrea Ar Gal, he deus displeget ar raktres eviti, aterset oent gant Enora Molac. Ha ma faot deoc'h sikour geti: https://fr.ulule.com/paysames/

 


mise en musique : pour mêler les arts encore plus

photo noir et blanc enora eleveuse porc tracteur paysames - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne

 A la 103e question "pourquoi ce livre Paysâmes", j'ai voulu répondre "autrement" : plus court, plus percutant. Emportée par le sujet, et les interviews parfois trop bien tenues, le discours devient vite lisse.

Alors, j'ai écrit le pourquoi de Paysâmes en mots plus courts, façon poésie libre (clin d'oeil à Yann Morel, cité plus bas).

Et pour que ça percute tout à fait, j'ai voulu le mettre en musique - vieille envie remontée à la surface comme une évidence.

Appel à un ami musicien Philippe Pastor, qui a posé sa voix d'homme sur mes mots de femme.

 

 

 

Paysâmes.

 

Paysâme.
Alors, vas-y, raconte-moi, raconte-toi.
Dis-moi !


Paysâme.
Ta vie, tes noces.
Le goût des bêtes, le goût d’un homme.
Le choix de la tête, les raisons du cœur,
L’amour et la détestation, parfois.
Paysâme !
Dis-nous tes œufs, tes poules – tes poules qui pondent des œufs,
Tes œufs numérotés, mirés, conditionnés, colisés, cassés.
Ah, tes rires au marché !

 

Morceau de + 5 min à écouter depuis la page mise en musique.

(musique libre de droit de Alexander Nakarada).

 


hiver 2020-2021 : le contenu du livre se dessine

photo noir et blanc recolte champ femmes paysanne paysames - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne
photo noir et blanc femme paysanne vache paysames - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne
Lauriane. retour du troupeau

hiver 2020-2021. Le contenu du livre se précise. Les textes sont presque tous rassemblés, s'agissant des portraits. 

 

de la poésie

Parce que la poésie est un art qui me fascine assez, il est fait appel à Yann Morel, poète, breton, libre. Il signe deux textes inédits.

Pour la préface, réflexion, cogitation. Plutôt qu'un politique local et engagé - que je salue pour sa foi -, l'évidence surgit un matin : Marlène Tissot, poétesse, elle-aussi, et une romancière à la plume acérée. Elle me fait l'honneur d'accepter l'exercice - la lecture de son texte m'aura valu une grosse émotion.

 

du factuel

Le livre, par ailleurs, s'enrichit d'un long complémenterre. Peut-être est-ce le fait d'avoir commis un dossier sur la boulange-paysanne pour la revue Armen, en cette même période, qui rend ce Complémenterre nécessaire ? ... Ou mon côté scientifique ? Bref.Envie de préciser le propos.

Un gros travail de fond s'ajoute : rencontre/interviews téléphoniques (c'est covid) avec la sociologue Anne Guillou, des ex-conseillères agricoles, des responsables syndicales en fonction.

Au final, ce sont donc 60 ans d'agriculture  bretonne - vue, vécue, racontée - par des femmes qui sont brossés. Comprendre hier pour dessiner demain, donc. Clap de fin. Faudra un autre livre encore, qui sait ? Mais la maquette est bouclée. 244 pages, histoire de rester sous le kg (ça, c'est une préoccupation d'éditrice). 

 

re-re[re]lecture

Avril : je fais relire la maquette par 4 femmes, plus ou moins proches, plus ou moins connaisseuses de l'agriculture. Elles sont/ont été dans le soin de la personne, dans l'édition. Un seule demande de ma part : s'assurer que le livre soit bienveillant quant aux femmes racontées - elles n'auront pas connaissance des textes les concernant avant la publication. 

Retours. Re-maquettage. Faire des choix. Je tranche : je garde à peu près tout, en fait.

Passage à l'étape de la correction (merci à ma super correctrice).

Envoi à l'imprimeur - breton - de la maquette. Livraison le 20 juin. Ouf. Dans les délais. J'avais annoncé fin printemps 2021.

 

Depuis, le livre vit. Causeries, échanges, ...

La satisfaction du travail "bien" fait est là, réelle. Même si tout est critiquable, améliorable, contestable. Pour ma part, je suis fière comme ma grand-mère l'était, c'est à dire comme une travailleuse qui a fait correctement son travail. 

 

 


janvier 2021 : le point sur le projet

photo noir et blanc recolte champ femmes paysanne paysames - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne
photo noir et blanc femme paysanne vache paysames - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne

extrait de la newsletter publiée sur Ulule, dans le cadre de la campagne de financement

 

[...] Paysâmes, ce seront 11 portraits de femmes (10 prévus). Il y a tant de visages, tant de filières, tant de savoir-faire. Le compte aura été dépassé parce que sur certaines fermes, ce sont des duos qui oeuvrent.

 

 

Plourha. Françoise et Maïwenn, la mère et la fille. Françoise, 40 ans de carrière derrière elle. Etudiante, elle décide de revenir à la terre. Elle épouse Laurent, lui aussi est fils de paysan – sa mère est une militante, syndicaliste, féministe. Le jeune couple se lance dans le kiwi. C’est osé : en 1980, personne ne connaît, les débouchés sont compliqués : « on ne savait pas faire ». Et le gel s’en mêle : les 2 ha de plantation sont anéantis. Le couple repart, se lance dans la tomate, « de pleine terre ! », précise Françoise - ce sera leur chance.

 

Le couple fournit la coopérative du coin. « C’était violent », confie Françoise : légumes refusés, eux pas payés. Le couple s’insurge - mais on ne divorce pas, en agriculture. En 96, las, Françoise et Laurent ne tergiverse plus : ce sera en bio ou rien. Ce sera le début d’un long bras de fer. Après avoir participé à la création d’une coopérative bio, le couple passe finalement en vente directe. Il s’en félicite, à l’heure où Maïwenn, l’ainée, a décidé de rejoindre la ferme. La jeune femme est consciente de sa chance, la ferme tourne. Mais se pose, pour elle, la question d’y trouver sa place et de l’ouvrir à d’autres.

 

Ploerdut. Audrey et Lauriane viennent, elles, de reprendre un élevage de laitières. 40 bêtes et l’ « ambition » de passer à 30. Détonnant dans une Bretagne où la tendance est à la concentration des fermes (cf. chiffre). Elles expliquent LA rencontre avec leur désormais prédécesseur qui les a menées à s’installer dans ce centre Morbihan. C’était un « ovni dans le milieu », qui avait décidé : mono-traite et système tout herbe. « La vache, c’est une barre de coup à l’avant, et un épandeur à l’arrière », rappelle Audrey. Les vaches font donc leur boulot ! Le système est performant – écologiquement et économiquement (chiffres à l’appui) –.

 

Alors, pourquoi n’est-t-il pas davantage connu, mis en œuvre dans les fermes ? Questions posées, légitimes, qui ramènent à ce qu’est l’agriculture d’aujourd’hui, à comment elle est enseignée et à celle qu’elle deviendra.

 


printemps 2021 : ca se finalise

 

L'introduction du livre est rédigée. Pas rien dans la vie d'un livre. La voici. 

 

'J’ai voulu écrire sur les femmes – celles qui ont choisi d’épouser la Terre – parce que je suis une femme, parce que j’ai été, durant 10 ans de ma carrière, paysanne. Oui, j’ai fait mien ce mot – il n’a de sens ici que celui originel « celui d’un pays ».
Ce livre ? Je le porte depuis une douzaine d’années. Ce n’est donc pas – peu s’en faut – un ouvrage entrepris parce que ce serait à la mode, vendeur, bref, opportuniste. Les années ont passé et la vie – hasard ou pas – m’a ramené ce projet de papier en pleine face. [...].
Le projet de livre réémerge donc. Son contenu évolue. De la photo, du noir, du blanc, pour dire tous les gris de la vie. Des textes, du « je », usé non par pur égotisme mais pour me réapproprier une parole souvent (auto-)confisquée. Des textes peut-être moins naïfs que je ne les aurais écrits il y a 10 ans, si tant est qu’ils aient pu être naïfs. Disons que, même si je suis née dans la marmite du parfait productivisme intensif breton, consciente des enjeux (locaux, territoriaux, sociaux...), il manquait l’expérience, le vécu.
La vie est passée par là, avec ses satisfactions, ses galères, ses réussites [...]. Oui, les pieds dans la terre, parfois dans la merde – disons-le –, ça ouvre les yeux, et rudement, sur les réalités du métier.
Bref. 2020. J’ai eu envie de croiser le regard et le faire avec des femmes – celles qui « pensent » leur métier, serais-je tentée d’écrire. Présomptueux ? Chacun jugera. J’ai eu envie de les raconter, elles, de les dire en images et en mots, et de fait, c’est une agriculture – bretonne, féminine – qui se dévoile.
Alors, vas-y. Raconte-toi. Raconte-moi.


des arts encore pour parler agri-culture

Chants de Terre, poème de Yann Morel pour Paysâmes - Johanne Gicquel artiste auteure nature bretagne
texte inédit de Yann Morel pour Paysâmes

 

Parce que l'agriculture est souvent caricaturée - je l'ai constaté que trop, et assez souvent consternée d'ailleurs -, et parce que me voilà artiste devenue, j'ai eu envie très fort de laisser de la place dans le livre à de la poésie.

Histoire de faire respirer et de proposer des temps de lecture différents.

Je remercie ici Marlène Tissot et Yann Morel, tout deux poètes, qui m'auront signé des textes, différents dans la forme, le fond mais ô combien appréciables et appréciés.

 

Je dois dire que une entrée en matière dans Paysâmes, signée par une femme, m'a paru mille fois plus opportun qu'un quelconque (même excellent) texte d'un homme. Marlène Tissot, la femme, l'auteure, m'a séduite. Et je dois dire que sa préface m'a fort touchée. Elle a magnifiquement saisi le propos du livre et l'a superbement écrit.

 

«Johanne écrit vrai, sans fard, sans ronds de jambe. Le texte est fluide, se boit comme du petit-lait. Les mots sont tendres et crus. Et, avec Paysâmes, elle lève le voile sur un univers qui nous concerne tous. [...]. Oublier est d’une simplicité enfantine. [...] La technologie pense de plus en plus à notre place, et même les miroirs réfléchissent parfois mieux que nous. En lisant ces pages, je suis tombée en amour pour ces Paysâmes auxquelles Johanne offre un écrin de papier d’une féroce beauté, au contenu riche et nécessaire, à mettre entre toutes les mains.»

 Marlène Tissot - écrivaine poétesse romancière - extrait préface

 

 

Quant à Yann Morel, rencontré pendant la rédaction du livre, adepte de la poésie libre, il aura su mettre en mots la force de l'engagement et la dureté du métier de paysanne/agricultrice.


lecture(s) de textes

Extraits de Paysâmes lus par Marine Durios et Simon, comédiens (pro/amateur).

Merci à eux de mettre en voix ces textes écrits seule, parfois dans la douleur, parfois dans l'euphorie.

Une autre façon de mêler les arts et de parler de celles qui font notre alimentation, nos paysages.

 

D'autres textes arrivent et je l'espère, des capsules video également :-D

J'y travaille mais le montage vidéo requiert un peu de temps. A suivre sur ma chaîne, à laquelle vous pouvez déjà vous abonner.


retours de lecteurs.trices

revue de presse Paysâmes
regard d'un paysan

Un des ces mots qui font du bien.

Livre toujours dispo et j'espère, bientôt étendu à la version France

Rubrique que je vais remettre ici. Car j'ai eu de tellement beaux retours que je tiens à en partager avec vous.
Après avoir lu PAYSĀMES que je conseille vivement, je pense commander PAYSÔMES car cela illustre bien la vie dans les campagnes et avec bien sûr de belles photos.
Bravo Johanne c'est super.
Thierry sur fb, décembre 2023