en bref :
livre : Paysômes, dernière ligne droite. sortie pour fin printemps / la rentrée
littéraire au plus tard
ateliers : reprise en mai pour 8 journées mêlant photo et aquarelle
salons et festivals : Femmes Avant Toutes, Festival des Arts [29], etc.
la nouvelle collection de petits produits arrive : dans la boutik !
Le temps passe. Et l'on évolue (non, ce n'est pas toujours gage de mieux). Et en l'occurrence, je me demandais comment me présenter à vous, à toi, lectrice, lecteur, visiteur de ces pages.
Une artiste dans les herbes ? une boutade ? Oui, et non. Pas que.
Une façon de me présenter, en jouant sur les mots (que j'aime manier, vous le comprendrez), pour dire tout mon attachement à la nature, à l'environnement (c'est là ma formation de base) et pour signifier mon envie d'en parler (en = de nature, d'humain) avec une certaine légèreté voire une forme de fantaisie.
C'est que en "digne" bretonne, élevée par une femme des années 20*, j'aurai longtemps "besogné" (faut travailler et puis, tant qu'à faire, en silence !). Alors, j'ai travaillé fort, durement même - salariée puis paysanne à mon tour, 10 ans à ma ferme - portée par l'envie d'être "ce changement que l'on veut pour le monde" (la phrase est de Gandhi).
Et puis. La vie est ses tourbillons. Fin brutale de cette carrière agricole, entre choix et non-choix, entre lassitude d'en faire toujours plus (faut produire, faut être mère et femme et pro, etc.) et ras-le-bol de ne plus être vraiment soi.
Comme le bâton a toujours 2 bouts, la fin signe aussi un début.
C'est alors l'occasion d'oser, d'oser "attraper mes rêves" : devenir artiste et/ou auteure. Ah, tiens-je à le rappeler**, je ne suis pas devenue peintre ou photographe du jour au lendemain : je l'étais déjà. Comme j'écrivais déjà. Je le faisais - comme il s'entend - pour mon seul plaisir.
Sauf que le plaisir solitaire, il est précisément - et regrettablement, me concernant - solitaire.
Alors, partageons ! Exposons, livrons, écrivons des livres ! Expose, écris ! Ose.
Je m'y attelle donc - toujours motivée par cette phrase gandhienne. Faisons ce monde que l'on veut. Et moi, je le veux respectueux de la nature, de l'Autre - sans être mièvre ni infantilisant (ras-le-bol de ces discours aseptisés) - et tout à la fois plein de poésie (j'aime bien la poésie à la Séchan***).
Sur ce, que vous souhaiter à part un bon voyage à vous, et précisément là, dans mon coin d'univers ;-).
Johanne
* ma chère Mémé évoquée dans Paysâmes
** je le dis car il me paraît important - en tant que parent d'ados notamment - de rappeler que tout se travaille et que l'on y arrive, un jour ou l'autre.
*** nom de Renaud