Période 2019-2020-2021. Pour les années antérieures, pas le temps d'aller à la pêche aux articles.
Comme Karl Lagerfeld, je regarde plutôt devant que derrière ^^
Paysâmes
sur les ondes
article(s) papier
note : liste non exhaustive des brèves publiées ici et là, tout partout en France, au vu des commandes. Merci pour les femmes, l'agriculture "engagée" et pour
l'auteure.
sur le web
à l'antenne
la campagne de financement participatif et le lancement du projet en 2020
Entretien avec Radio Bro Gwened)
Il y a quelques semaines, j'enregistrais "femmes de caractère", sur l'invitation de Françoise Ramel-Flageul. Emission où j'ai décidé de me mettre à nu, de lire des textes : l'intro (quelque peu) au livre sur les femmes paysannes et celui lu à l'enterrement de mon père. Pas simple, pas fait par impudeur mais pour apprendre à dire ce qui fait mal : l'absence, l'indifférence, la violence faite aux enfants. Cela fait partie des causes qui me sont chères : l'enfance maltraitée. Et cela se fera sous forme de conte, un jour (prochain). L'occasion aussi d'évoquer une femme, poétesse, romancière, aux écrits fulgurants, que je vous invite à lire : Marlène Tissot.
Entretien avec Eco-bretons.
Témoigner juste et simplement de mon parcours, perfectible mais avec une constante : mettre en actes mes convictions, tournées vers l'écologie. Un portrait plutôt juste. Depuis, pour info : je
suis de nouveau à 300 % tournée sur mes projets : fini la mission en agriculture durable pour un réseau régional. Trop à faire et trop envie d'être complètement libre de mes paroles, dites ou
écrites. Et il est une chose évidente : l'agriculture, il faut en parler et positivement. Il y a bien des gens qui se bougent dans les campagnes :-) : il faut le faire savoir, non ? Si !
Rencontre avec Johanne Gicquel, ancienne paysanne-boulangère bio, qui travaille actuellement dans une association environnementaliste bretonne, et qui mène en parallèle des projets autour de la peinture et de la photo. Elle est notamment l’auteure d’ouvrages photos autour de l’eau.
C’est à Concarneau que nous rencontrons Johanne Gicquel. La quarantenaire est arrivée là « Grâce au hasard des rencontres ». Celle qui se définit comme « une fille qui aime la nature et pratique la peinture et la photo » travaille aujourd’hui pour une association qui œuvre autour de l’agriculture durable et du développement durable et solidaire en Bretagne, et ce pour quelques mois. Une nouvelle étape dans son riche parcours.
Tout commence dans le Morbihan, où Johanne passe son enfance, entre bois et ferme. Une exploitation porcine, « Une des plus grandes de Bretagne », menée par ses oncles. « Petite, j’avais déjà le goût de la nature », confie-t-elle. « Mais aussi une certaine frustration de ne pas connaître le nom des plantes, des arbres… ». Les années passent, et Johanne part étudier les sciences à Rennes. Cela lui permet d’acquérir un certain nombre de connaissances. Mais c’est surtout le parcours sur le terrain qui la forme : grâce à des lectures, elle apprend le nom des fleurs et des plantes. Après l’obtention d’une maîtrise en environnement littoral, elle entame sa carrière dans le milieu associatif, au sein d’une association de consommateurs., en tant que « conseillère aux économies d’eau ». Après des passages chez Inter Bio Bretagne et dans le Réseau Cohérence, elle change de cap et décide de devenir « faisou ». « Je me sentais très « disou », et j’avais envie d’aller sur le terrain, j’avais envie de me frotter à la réalité d’un métier », explique-t-elle. Son compagnon de l’époque s’engageant alors en agriculture, elle le rejoint pour créer une exploitation bio, dans laquelle elle sera paysanne-boulangère. « Produire du blé, le moudre, faire du pain et le vendre… tout ça en complémentarité avec une activité maraîchère », précise Johanne.
Une aventure de 10 ans, qui s’arrêtera en 2015-16, qui lui a apporté « beaucoup de satisfaction personnelle ». Ayant en parallèle depuis longtemps des projets de livres avec photos, elle décide alors de se lancer dans cette activité d’artiste, à la fois peintre et photographe.
lques réalisations de Johanne
Johanne se définit comme quelqu’un « ayant conscience des enjeux environnementaux et intéressée par la nature ». « Dès lors qu’on commence à se poser des questions, on a plus envie de se cacher les yeux. Et on essaie de se mettre un peu en adéquation avec un certain nombre d’idées ou de convictions, telle que préserver la nature ». Son engagement pour la préservation de l’environnement a toujours été présent, depuis son plus jeune âge. « J’ai toujours eu une curiosité pour les choses de la nature ». Ayant grandi sur une grande exploitation agricole, elle a vu des pratiques qui « posent question ». « C’est vraiment la base de ma réflexion intellectuelle ». Elle se remémore ainsi une pratique étonnante : la section des queues des porcelets ainsi que le meulage des dents, qu’elle trouvait à l’époque « normal ». « Un jour, j’ai compris que si on coupait leur queue, c’était pour éviter le cannibalisme, chose qui peut arriver car ils grandissent dans des conditions qui sont concentrationnaires . Forcément, à ce moment là, c’est le déclic ».
« Je n’ai pas de réponse théorique sur ce qu’est la transition, mais beaucoup de questionnements, et envie d’interpeller les élus sur ces sujets »
De rencontres en rencontres, comme par exemple avec Jean-Claude Pierre, l’un des fondateur d’Eau et Rivières de Bretagne et actuel porte-parole du réseau Cohérence, son engagement mûrit. « Tout cela participe d’un cheminement intellectuel, qui consolide des convictions autour de la nature ». L’aménagement du territoire, la consommation de l’espace agricole, les déplacements… sont autant de problématiques qui lui posent question aujourd’hui. « Je n’ai pas de réponse théorique sur ce qu’est la transition, mais beaucoup de questionnements, et envie d’interpeller les élus sur ces sujets ». Autre sujet qui la passionne : la culture. « Il y a énormément de choses à faire concernant l’accès à la culture. Il faut penser aux auteurs, aux artistes, et qu’on arrête d’y voir quelque chose d’accessoire. ». « Il faut de la culture, de la magie, de la poésie, notamment au niveau de la protection de l’environnement », soutient-elle.
« Pas mal d’hommes me l’ont dit, c’est grâce à elles ou par elles qu’arrivera la transition écologique. Mesdames, faites-vous connaître, faites savoir que vous êtes là, et faites connaître vos initiatives »
Autre constat au niveau de l’environnement et des transitions écologiques : que les femmes y prennent leur place. « Pas mal d’hommes me l’ont dit, c’est grâce à elles ou par elles qu’arrivera la transition écologique. Mesdames, faites-vous connaître, faites savoir que vous êtes là, et faites connaître vos initiatives », exhorte-elle. Johanne a par ailleurs dans les cartons un projet d’ouvrage, mêlant texte et photos, autour des femmes paysannes. Nous ne manquerons pas d’en reparler !
Pour le moment, on peut retrouver les deux ouvrages qu’elle a créés, rassemblant ses photos autour de l’eau, baptisés « Saut(e) dans l’eau » et « Chante la mer ». Dans ses ouvrages, elle a pour objectif, de « montrer à voir la nature toute proche, celle sous nos pieds ». Mais aussi « interpeller, interroger, faire rêver aussi… Susciter l’intérêt et dès lors, donner envie de connaître. ». On peut découvrir son travail sur son site web : https://www.johannegicquel.com/
Marie-Emmanuelle Grignon
Artiste dans l’âme, Johanne Gicquel navigue de la peinture à la photo… en passant par la poésie, mais a toujours été très sensible à la nature. C’est ainsi qu’est née l’idée de consacrer deux jours à la nature sur le site de St Nicolas des Eaux.
Le vendredi 22 novembre aura lieu un atelier « A la rencontre des (h) êtres de la Nature », avec Anke, consacré à la photo, de 14 h à 17 h.
Cet atelier sera suivi d’une conférence « Unité en soi » avec Jochen Zink, puis d’un conte avec Olivier Le Rhun, enseignant et comédien, avec un voyage onirique entre les contes fantastiques et la réflexion philosophique, avec des intermèdes poétiques dans l’univers de Prévert. Et enfin un spectacle « Ils sont fous ces Bretons ! » avec Lucile Hays, plasticienne, scénographe et marionnettiste, sur la Bretagne avec son histoire, ses contes, ses légendes… avec une marionnette.
Le samedi 23 novembre, autre style avec un atelier Land Art animé par Valérie Vittenet, illustratrice jeunesse, artiste peintre… Et activité nature en extérieur. Enfin un atelier « Je peins mon automne » avec Johanne Gicquel, pour une initiation à l’aquarelle… une approche différente des arbres, des fleurs, des champignons… en laissant fleurir son imaginaire !
Infos pratiques. Ces ateliers auront lieu au 14, rue des Ecoles, près de la chapelle de St Nicolas des Eaux. Certaines animations sont payantes, d’autres gratuites (remise accordée pour une inscription à plusieurs ateliers). Il est vivement conseillé de réserver et de s’inscrire, les places étant limitées. Contacts : par SMS au 06 95 41 20 27, par mail sur opluriel@johannegicquelcom, via le site internet sur www.johannegicquel.com
https://actu.fr/bretagne/plumeliau_56173/a-st-nicolas-eaux-22-23-novembre-vivez-nature_29452682.html
Johanne Gicquel et Jacques Camlann, passionnés de nature, exposent leurs vingt-quatre photographies (douze chacun) en grand format, salle du conseil, à la mairie.
Jacques Camlann était dessinateur avant sa retraite. Depuis dix ans, il saisit dans son objectif : la nature dans tous ses états : l’eau, la terre, l’air et le feu solaire, à travers la souche d’un arbre.
Les animaux de la ferme sont aussi les modèles de ses photographies, même si l’exposition met en valeur uniquement l’arbre, dans tous ses états et tous les angles de prises de vue et l’eau, dans sa nature ondulatoire, vivante.
Donnant ainsi un aspect féerique aux images : « Je réalise souvent une double exposition : en prenant une seconde photo après 1’15” de seconde, en bougeant légèrement l’objectif 24 x 36. Cela donne un effet de flou étoant », explique Jacques Camlann, devant ses photographies prises près de l’abbaye de Timadeuc et du moulin de Coet-Morue, mais aussi à Pontivy.
Les chemins de halage du côté de Saint-Nicolas-des-Eaux et la forêt de Branguily sont aussi les sources d’inspiration des photographies des deux artistes et des compositions de Johanne Gicquel. Une invitation à la méditation et à la contemplation d’une nature authentique et paisible.
Deux étudiantes organisent mercredi 29 mai 2019 toute une série d’activités autour de la nature. Au programme : stage photo, présentation des plantes médicinales, conférence et exposition…
L’association O’plurielle propose, mercredi 29 mai, une journée d’activités près de la chapelle Saint-Nicolas, mercredi, sur le thème de la nature.
Cet événement a été créé par deux stagiaires, en master Métiers du livre. « Nous avons voulu créer une manifestation pour sensibiliser et faire découvrir la nature
autour de plusieurs activités »
, expliquent Tyffany Blandin et Lucie Delaplace.
sortie nature, stage photo…
La journée débutera par un stage photo avec Johanne Gicquel. « Tout le monde peut venir avec son appareil ou son téléphone »
, informent les étudiantes. Puis une
sortie nature pour découvrir, avec Katia Dubois, les plantes médicinales, suivie d’une conférence intitulée « Soigner les bobos du quotidien »
. Un atelier d’écriture
sera aussi proposé par Olivier Le Rhun.
Le vernissage de l’exposition Bulles de vie, de Johanne Gicquel, situé 14, rue de l’École et la conférence de Jean-Claude Pierre, fondateur d’Eaux et rivières de Bretagne sur l’anthropocène conclurent la journée.
Mercredi 29 mai, conférences et vernissage gratuit. Un atelier 10 €, deux ateliers 15 €.