2019 en condensé

édition : 2 livres Bulles de Vie et un duo de futures éditrices

livre edition bulles de vie bdv - johanne gicquel artiste auteure nature bretagne

Le projet

un gros projet d'édition, en tout cas  un qui me tenait à coeur très fort

 

Une aventure aussi humaine

2019. 2 autres tomes Bulles de vie s'imposent. Cette fois-ci, je me suis dit "tiens, et si j'accompagnais des jeunes ?". Un duo de stagiaires, Lucie et Tiffany, étudiantes en édition, candidatent et participent dans la bonne humeur à la rédaction des tomes 2 et 3.

L'occasion de créer la chaîne YouTube et de s'amuser tout sérieusement.

Le travail de rencontres d'acteurs* de terrain (Julian Pondaven du réseau Cohérence et François de Beaulieu, auteur-écologiste prolifique) aura permis aux deux jeunes femmes de prendre conscience de quelques enjeux environnementaux.

 

 

Un appel à souscription a été lancé en mars, perturbé par des événements familiaux - le décès de mon père -, riche d'expérience (texte de blog pour interroger sur les plates-formes).

Le projet se concrétise en juillet par l'impression des livres et la mise en route d'une chaîne youtube.

 

Bulles de vie raconté par Tiffany

D'accord, c’est un livre photos sur la nature. Mais c’est quoi d’autre ? Car ce n’est pas tout. Derrière Bulles de vie, il y a tout un écosystème à découvrir, un projet de sensibilisation, un travail technique de photographie et d’écriture. L’art comme un vecteur aux différents enjeux environnementaux. L’art et la culture, toujours, pour nous en apprendre plus sur ce que nous ignorons.

On se prête alors au jeu, on découvre en gros, en large, grâce à la macrophotographie. Ça fait peur la première fois, la deuxième fois aussi (surtout face aux petites bêtes plus si petites que ça), puis finalement ça va. On s’interroge, on se dit « c’est quoi ça ? ». En bref, on apprend. Même à 20, 30, 60 ans. C’est beau l’ignorance, ça veut dire qu’il reste encore plein de trucs à apprendre. Et pourquoi pas en s’amusant ?

En gros Bulles de vie, c’est un peu tout ce que je viens de dire. Un projet humain quoi.

[...]

Tiffany, avril 2019

de la poésie

Rozenn Aër ("Coquelicot" en breton) est une poétesse léonarde, nord-finistérienne. Elle a beaucoup écrit, même s'il ne reste d'elle qu'une partie de ses textes : elle avait elle-même brûlé ceux qu'elle jugeait trop personnels. Proche de la nature, celle-ci tient une place importante dans son oeuvre connue : les poèmes "An Eienenn" et "Divit"  (respectivement publiés dans Saut(e) dans l'Eau ! et Chante la Mer !) en sont deux exemples.

C'est en breton que Rozenn Aër écrivait. Et c'est elle-même qui traduisait ses textes.

Merci à sa petite-fille - une amie chère - d'avoir accepté la publication de ces textes :-*

Et de nous les lire. A retrouver en vidéo sur la chaîne en cliquant à gauche.

 

Rozenn aër

le parcours d'une femme

Il se distingue par sa fragilité, mais aussi par sa force. Sa robe d’un rouge intense, d’un rouge passionnel et attendrissant est le symbole de sa rébellion et de son indépendance. Il cri « Regardez-moi ! Je vais bien. Je suis beau. Je suis fort. Je m’en sors… », mais il reste vulnérable, le coquelicot. Et ce n’est rien d’autre qu’une fleur… Mais, même une fleur peut être un symbole, une image, un message que l’on veut communiquer. Et même… un nom.

C’est celui qu’a choisi Augustine, née Cren, devenue Bothorel, puis Rozenn Aër - Le coquelicot. Plus qu’un simple nom d’artiste, il est devenu la représentation même d’Augustine Bothorel.

Sous ce nom se cache une femme mystérieuse qui, tel un coquelicot, a fait face aux épreuves de la vie et a prouvé sa force en s’adaptant, et en surmontant les obstacles.

La guerre accompagna une bonne partie de sa vie. Née en 1912, elle vécut les deux guerres qui occupèrent la France et vit, d’abord, son père rejoindre la bataille de Verdun, puis par la suite, l’homme qui lui offrit son nom. 5 ans d’absence. 5 ans passées seules, à éduquer leurs deux enfants et à gérer la ferme qu’ils possédaient.

Cette période sombre où Rozenn Aër due se montrer forte pour sa famille et pour elle-même fut certainement à l’origine de nombreuses créations poétiques et littéraires. Des créations dont on ne pouvait ni ne pourra jamais retrouver la trace puisqu’elles furent brûlées par l’artiste elle-même. Par peur, apprend-on, qu’on ne la prenne pour une folle. Après cet événement, que l’on date de 68, son inspiration poétique fut plus neutre.

Augustine Bothorel a toujours vécu dans la campagne bretonne. Originaire de Locmélar, dans le Finistère nord, cette pure léonarde n’a quitté son pays qu’en de rare occasion jusqu’à ses 59 ans. A la retraite, déchargée de quelques responsabilités, elle partit visiter de nombreux pays européens. Elle quitta même l'Europe une fois pour se rendre en Guadeloupe. Elle aimait aller à la rencontre des autres - sans pour autant jamais oublier ses racines. La Bretagne fut et est restée la source de son inspiration, le sujet central de ses poèmes.

C’est ce qui lui a permis de remporter un concours de poésie bretonne (en 1972) et d’être repérée par un éditeur, qui publia en recueil ses divers écrits poétiques. Très peu sont en français pour vraiment faire honneur à sa région, mais ils font sens pour les natifs des terres bretonnes. La nature est représentée sous toutes ses formes, c’est pourquoi nous avons pu vous faire découvrir ce poème centré sur l’eau qui, vous l’aurez compris, est le sujet de ce livre photo.

Rozenn Aër, bien que passionnée par l’écriture, une activité solitaire, aimait également jouer à la pétanque et aux dominos. Elle se distinguait par son tempérament facile à vivre et sociable, par sa vie saine, théâtre de hauts et de bas, à l’origine du nom de celle qui s’est fait appeler « coquelicot ».

 Tiffany, étudiante en master métiers de l'édition

 

 


Genèse

Cette collection trouve ses origines à loin déjà. C'est paysanne - faute de pouvoir partir au loin - que je me suis remise à la photo et ai découvert la macro. Et paf. Prends ça dans l’œil ! Trop beau. Trop trop. Bref. J'ai eu envie de partager mes clichés et un certain goût pour la nature. 

 

Un financement participatif réussi et c'est parti

2016. Nouvelle vie - la ferme, c'est fini. Premier livre à moi. Comment financer ? Comment faire parler du projet ? Par un financement participatif - le mouvement émerge alors. Pari lancé et réussi.

 

Une aventure aussi humaine

2019. 2 autres tomes s'imposent. Cette fois-ci, je me suis dit "tiens, et si j'accompagnais des jeunes ?". Un duo de stagiaires, Lucie et Tiffany, étudiantes en édition, candidatent et participent dans la bonne humeur à la rédaction des tomes 2 et 3.

L'occasion de créer la chaîne YouTube et de s'amuser tout sérieusement. Le travail de rencontres d'acteurs* de terrain mené alors (pas valorisé) aura permis aux deux jeunes femmes de prendre conscience de quelques enjeux environnementaux.

 

* rencontres avec Julian Pondaven du réseau Cohérence et François de Beaulieu, auteur-écologiste prolifique.

 

La photo, un media pour donner le goût de la nature



3 évènements culturello-naturalo-artistiques organisés

saint nicolas des eaux - plumeliau evenement balade(s) nature - johanne gicquel artiste auteure nature bretagne

29 mai - balade(s) nature

C’est un bel évènement en faveur de la nature que nous vous organisons pour le mercredi 29 mai. Toute la journée se tiendra une exposition de photos et de peintures, mais pas que ! 

Des ateliers sont également prévus, toujours sur le thème de la nature, pour que vous la découvriez de diverses manières. Une initiation à la photo, un apprentissage pratique des bienfaits des plantes, des ateliers de lecture et d’écriture et des conférences sont au programme ! Programme que nous vous communiquerons dans peu de temps et sur lequel vous pourrez retrouver toutes les informations attenantes à l’évènement. 

 

Présentation des intervenants :
Jean-Claude Pierre est un un militant de longue date. Il a participé à la création de nombreuses associations dont Eaux et Rivières de Bretagne et le Réseau Cohérence. Il a également écrit les livres Les rivières m’ont dit, Pourvu que ça dure : le développement durable en question, L’Appel de Gaïa.
Katia Dubois est praticienne en énergétique chinoise et naturopathe. Elle viendra nous parler des bienfaits des plantes.
Olivier le Rhun est un enseignant membre de la troupe « Zeste de lune ».

Tiffany

12 juillet - journée multiculturelle

Mêler les Arts, c'est important. Enfin, je le crois. Alors, rendez-vous dans les locaux de St Nicolas en ce début d'été pour un 2e événement dans l'ancienne école. Un beau lieu non ? Ce soir-là, c'est la compagnie Zeste de Lune qui jouait. une dernière répétition en public, et ils sont assurés. 

Du Prévert et un texte débité à un rythme un peu fou. Un auteur à redécouvrir. Moderne. Qui fait rire, sourie, grincer des dents.

 

octobre : l'arbre et l'eau à Gueltas

Exposition photo avec Jacques Camlann

 

22 et 23 novembre - regard nature

Deux journées organisées avec la volonté de parler Nature de plein de façons. Entre photo, landart, peinture. Avec des personnes aux profils variés : thérapeute, comédien, animateur et comédien.

Cette journée n'aurait pas été ce qu'elle a été sans les 5 intervenants du jour : Anke Richter, Valérie Vittenet, Lucie Hays, Jochen Zink et Olivier le Rhun. Merci !

 

Au programme : des conférences des ateliers, tout cela autour de la Nature, pour apprendre à la voir ou à la découvrir autrement. Avec plein de sensibilité, plein d'ouverture ^^.


expositions et salons

expositions photos salons - johanne gicquel artiste auteure nature bretagne

Exposition au Jardins Culturels - brest - juillet

Rendez-vous à Brest le samedi 6 juillet pour cette manifestation organisée par le Collectif Synergie qui mêle les arts :-)

Installation en matinée. Rendez-vous en début d'après-midi.

Photo, aquarelle, et les nouveaux livres : j'y serai ! Au plaisir !

 

Exposition au central à Locminé - juillet

Accrochage mercredi 5 juin pour une exposition qui durera environ jusque la mi-juillet. A découvrir des clichés aux airs d'ici, aux airs toujours de Bulles de Vie.

 

Exposition collective à Quimperlé - août

Merci à la maîtresse d'oeuvre, Cathy Olen et à Corine Gilard du réseau CréalOuest. L'occasion de rencontrer quelques professionnels créateurs :

- Marmed : Cathie Hubert est artiste et sérigraphe, en plus d'être une bombe d'énergie. Ouah. Jolis, les crabes sur les coussins.

- Thierry Huchet -Cuivre Island et ses créations lumianires/cuivre
- Christophe Serpette et ses cartes du monde à gratter
- Ronan, bijoutier à Languidic, qui transforme l'or et l'argent en bijoux graphiques et herbeux, c'est selon.

- Caroline Schabaver, de Milaë Sweet's (où j'expose)

 

 


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